Pourquoi l’Argentine ?
Je pourrais répondre par hasard. Mais le hasard et la nécessité ne vont-ils pas de pair ? Comme le dit Ben : « le hasard existe-t-il ? ». Est-ce vraiment un hasard si sans l’avoir cherché autant d’artistes argentins se croisent à la galerie ?
Qu’ont-ils de commun sinon ce pays dont ils viennent qui s’étend des chutes d’Iguaçu à Ushuaia ? Quelque chose, c’est certain mais je vous laisse deviner quoi.
Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, Francisco Sobrino, Luis Tomasello, Hugo Demarco, Laura Nillni, Carolina Sardi, Daniel Fiorda, Monique Rozanès, Antonio Segui. Qu’ont-ils donc en commun sinon le goût de la pampa, le tango de Buenos Aires, un goût pour l’exil, l’amour de leur pays et la passion de l’Art, cerise sur le gâteau. Rouge passion, rouges baisers, géométrie et transgression dans le labyrinthe de Borges ils inscrivent leurs parcours, cherchant toujours plus loin le coin des fourches qui bifurquent des jardins de la Plata jusqu’au sommet des Andes à l’ombre des Incas tous bien loin de Buenos Aires.
Lélia Mordoch
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