Carolina Sardi
Fairy tales, cadenas and constellations
18 mars > 21 mai 2016
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| On pense qu’elles sont pareilles mais non, elles sont toutes différentes, ces petites pièces ovoïdes qui composent les pièces de Carolina Sardi. Oui, chaque pièce est une sculpture qui en appelle une autre. Carolina ne peint pas seulement le fer. Elle peint avec du fer. C’est ce qui fait le charme et la forcede ses compositions : qu’elles soient intimistes ou épiques, elles sont toujours lyriques. Elles représentent la vision du monde d’une jeune femme qui triomphe des éléments. Elle soude, découpe, martèle, sculpte des plaques de métal. Elle a la délicatesse et l’obstination de l’abeille butinant échappée de la ruche d’où elle tire son inspiration. Elle invente une géométrie organique qui s’intègre dans le paysage comme la pierre d’un jardin japonais. Elle sait donner l’impression que l’art coule de source. Espaces publics ou espaces privés, grandeur architecturale ou pièces intimistes les installations de Carolina Sardi possèdent la force et la poésie qui font qu’on aime les œuvres d’art. Lélia Mordoch |
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